Pour prévenir les risques de chute en hauteur, l’installation d’un garde-corps semble parfois incontournable sur sa terrasse. L’équipement de protection trouve également sa place sur les escaliers ou autour d’une mezzanine. Pour l’aménager, un perçage sera demandé. Mais il existe des cas où le prérequis reste facultatif. Tout dépendra de la méthode et du degré de protection sollicitée. Certaines normes sont également à observer.
Le garde-corps autoporté
L’équipement mise à la fois sur la modernité et l’innovation. Il n’oblige pas le bricoleur à opérer des perçages profonds du sol et du mur. En effet, il ne nécessite pas de points d’ancrage. Il ne réclame pas non plus l’aménagement de système garantissant l’étanchéité. Le propriétaire peut aussi se soustraire à des ouvrages métalliques comme la soudure. Pour placer l’élément, il suffit d’employer des vis. Cela dit, quelques trous auront pour objectif d’accueillir les vis en question.
Le garde-corps autoporté est conçu généralement en aluminium. Ses qualités protectrices résultent de l’existence de semelles résilientes. Pour supporter les charges importantes, il fera intervenir le principe de contrepoids. Il est appliqué sur les deux extrémités du dispositif afin d’éviter d’éventuels basculements. Mais attention, le garde-corps autoporté est interdit sur les installations neuves et les toitures. Dans ce cas situations mentionnées, un garde-corps fixe est indispensable. Il sera combiné avec des acrotères. À noter que ce dernier est considéré comme une sorte de garde-corps. Cependant, il joue un autre rôle.
Quelques tests sont également accomplis sur le dispositif dans le but de garantir la sécurité des usagers. Il devrait d’autant faciliter l’écoulement de l’eau pluviale. Son aménagement sollicitera des contrôles stricts de la part d’un bureau d’étude.
Le garde-corps d’un support en bois
Dans le cadre d’un support en bois, il est utile de planter des poteaux d’ancrage à travers des lames en bois. Dans cette technique dite à la française, le perçage est incontournable afin d’insérer des piquets. L’emplacement des pieds sera déterminé à l’aide d’une règle graduée. Les repères seront encore tracés. Les points indiqués recueilleront le foret de l’outil de perforation.
Lors de l’opération, il est possible de rencontrer des terrasses avec une ossature épaisse. La solution est alors d’utiliser les tirefond. La solution est suffisante pour disposer d’une fixation optimale. Par contre, avec un plancher mince, un renforcement est incontournable au niveau de la planche. Pour ce faire, quelques vis seront employées dans le but de renforcer le dispositif. L’installateur a encore la possibilité de miser sur des écrous. Afin de préserver l’esthétisme du bois, il est conseillé de rajouter une rondelle en métal. Elle se positionnera entre le fixateur et le support.
Le garde-corps à fixation de dalle
Ce type de fixation est connu avec la mention « ’pose à l’anglaise »’. Contrairement à la pose française, l’acte utilisera une dalle. Sur un escalier, on effectuera l’implantation sur un limon. Dans ce cas de figure, la hauteur du poteau sera revue à la hausse. De ce fait, il parviendra à respecter les normes. Selon la législation, elle doit être de 1 m au minimum.
L’esthétique est le principal avantage de l’approche. Il est généralement employé à l’extérieur de l’habitat. Il entourera l’habitation. Il convient pour les logements manquant de l’espace. Ils ne permettent pas d’aménager des platines d’ancrages. Le perçage n’est pas obligatoire quand l’installation se porte sur les toits d’une terrasse. D’ailleurs, il est impensable de respecter les contraintes d’isolation thermique avec la démarche de perçage.
L’applique du garde-corps réclame que les épaisseurs des dalles soient importantes. Le même principe est appliqué avec le limon. Dans le cas contraire, le bricoleur ne garantira pas la résistance de la structure. L’avis d’un professionnel est alors incontournable pour déterminer la viabilité du projet.
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